Repentie

A force de se chercher partout, on risque de se perdre, malgré tout.

Lundi 25 janvier 2010 à 20:33

Assistante sociale ?

Retour à Louvain-la-Neuve ?

... Maybe

http://repentie.cowblog.fr/images/Picture0251.jpgJe regrette amèrement cet été, où je pouvais porter cette petite robe, sans risquer de GELER par -5°C !

Mardi 5 janvier 2010 à 16:35

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Vivre avec quelqu'un qui est en dépression, c'est difficile. La dépression transforme une personne de A jusque Z, et si par miracle, à un moment ou à un autre, on retrouve la personne dans son intégralité pour quelques minutes, tout retombe très vite. Je ne me plaît plus chez moi. Et bon sang, je ne pensais pas avoir à dire ça un jour ! Mais où est-ce que je me plaît encore alors ? Ce "chez moi" qui me manquait atrocement en 1ère année d'unif, et encore plus en 2e où je ne le rejoignais qu'une fois toutes les deux semaines, et maintenant que je pourrais ENFIN en profiter, et bien non, il faut que ma mère flanche. Elle m'énèrve, m'exaspère et me pousse à bout ! Je ne supporte pas sa présence, ses réflexions, son absence, je ne la supporte plus et je ne sais pas où prendre refuge ! Je sais que j'devrais être forte, la soutenir, l'épauler dans cette difficile épreuve, mais c'est plus fort que moi. Elle n'est plus ma mère, mais une personne complètement à côté de la plaque et incapable de prendre quoi que ce soit comme décision censée ! Elle dit que je suis en colère, et quelque part, elle a peur de moi. Mais comment faire autrement ? Elle ne se secoue pas, et tout ce que les gens disent, c'est "attends". Attendre, oui, mais moi je suis là 24h/24 ! Exception faite des quelques jour que je passe 1x toutes les deux semaines chez mon copain. Pourtant, j'perds pas espoir ! Pour l'année prochaine, j'envisage de peut-être quitter la vie en kot, et de rester chez moi. 
Mais, je réfléchis pas mal pour l'année prochaine, à ce que je vais faire, à ce que je VEUX faire. Et j'essaye de passer "au-dessus" de ce que les gens pensent, au-dessus des offres d'emploie et autre. J'approfondis chaque option, et je crois que cette année "sabatique" me fait du bien dans mon travail sur moi-même.
En ce moment, ce que j'ai en tête, c'est le chocolat. Je suis beaucoup plus tournée sur les desserts et autres, mais le métier de boulanger en soi ne m'intéresse pas ! Me lever à des heures infernales et passer la journée seul dans une arrière pièce, trop peu pour moi. J'avoue que chocolatier m'intéresse, et me permet pas mal de débouchés, chez un boulanger-pâtissier bien sûr, mais aussi en entreprises ou dans un restaurant, ou un tea-room ou je ne sais quoi. 
En passant quelques examens aussi, je peux facilement rentrer dans le ministère des finances, ce qui m'intéresse pas mal aussi. 
Au final, la seule chose qui m'ennuie dans tout ça, c'est d'me dire que je ne ferai probablement pas ma vie future en Belgique ! Si j'ai la chance que ma relation dure et perdure avec mon copain, je ne crois pas qu'il serait tenté de venir vivre en Belgique, et j'avoue que certaines régions de la France m'attirent bien aussi ! Mais en France, les examens du ministère des Finances ne me serviront à rien et ne seront donc pas mon filet de sécurité ! J'avoue que j'essaye aussi que mes études se passent "vite" parce que j'ai de plus en plus l'envie de fonder mon propre foyer ... Même si j'essaye de me rappeler le plus souvent possible à l'ordre en me disant que je n'ai que 19 ans.
J'essaye seulement de me détacher petit à petit de ce "Si tu ne fais pas l'université, tu n'arriveras à rien dans ta vie", j'essaye de me dire que je pourrai réussir à faire un métier que j'aime et à en VIVRE correctement, sans avoir peur de voir arriver la fin du mois ... 

En bref, j'me pose beaucoup de questions ! Et le cafard annuel d'après les fêtes n'aide en rien ... 
Là d'ailleurs, je devrais descendre boire mon café, mais descendre à la cuisine et la trouver seule face à elle-même repousse quelque peu ma faim.

Samedi 19 décembre 2009 à 14:06

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[Post Secret]

Understand what I've become, it wasn't my desing.
And people ev'rywhere think, something better than I am.
But I miss you, I miss, 'cause I liked it,
'Cause I liked it, when I was out there. Do you know this ?
Do you know you did not find me. You did not find.
Does anyone care ?
 
[Cramberries]

Vendredi 18 décembre 2009 à 15:18

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J'suppose que the first thing dont j'dois parler ici, c'est mes études ! Ahh quelle joie (honte ?) m'envahit quand je prononce ce mot.
De 12 à 18 ans, en partant le matin à l'école, je n'ai cessé de râler et de dire à ma mère Ô combien je détestais l'école ! J'étais cependant persuadée que ce dégoût s'en irait une fois l'université arrivée. Mes parents n'ont jamais envisagé d'autre voie pour ma soeur & moi que l'université, dans ma tête, c'était clair. Si j'allais pas à l'unif, j'deviendrais une ratée et ma vie serait un cauchemar. Jusqu'à mes 14 ans, j'ai clamé haut et fort que j'voulais devenir patronne de restaurant, et les gens se contentaient d'éclater en fou rire pour ce terme de "patronne". J'ai commencé très tôt à cuisiner, et je me suis perfectionné avec le temps. Puis bon, à 14 ans, le temps d'l'adolescence est arrivé. Amies, puberté, garçons, enfin bref, que de réjouissances quand j'y repense ! Et je me suis découvert un magnifique côté "psy". Ayant dû grandir un peu plus vite suite à "certains problèmes familiaux" et ayant pas mal souffert socialement étant petite, j'comprenais assez vite & facilement les gens, c'qui fait que j'ai occupé le rôle de "psy" au sein de notre petit groupe. A partir de là, j'me suis fouttue en tête de devenir psychologue. Ce qui arrangeait mieux ma mère, faut l'dire. 
Alors en sortant de rhéto, j'me suis lancée dans la psychologie & sciences de l'éducation à l'université de Louvain-la-Neuve, j'y ai passé une putain d'année =D mais voilà, dès le mois de novembre, j'ai compris que ce n'était pas fait pour moi. Mon 1er blocus, je l'ai passé à cuisiner pour tenter de décompresser. Mais ma mère a préféré "oublier" et m'a forcé à achever mon année, chose que j'ai faite en devenant une véritable guindailleuse de Louvain-la-Neuve. Alors voilà, en septembre, j'ai tout arrêté pour commencer l'école hôtelière de Namur. Et j'y avais à peine passé 2 semaines que j'en étais MALADE. Rien là-bas ne me correspondait ! Moi j'voulais de la liberté, des cours intéressant et presqu'amusant, ou au moins épanouissant ! Et Dieu, que j'en étais loin. Cours tous les jours de 8 à 18h, un système de rénovés, interro tous les jours, bulletins réguliers, punitiions, interdiction de sortir de l'école et rythme de tarés étant donné qu'on simulait un restaurant tous les midis. Puis j'dois dire qu'ils n'étaient guère encourageant là-bas (mais j'voudrais pas salir leur réputation, donc je me tairai). Tous les jours, c'est mon copain qui morflait au téléphone. Je n'ai RIEN osé dire à mes parents, rien du tout, parce que cette école était mon choix, et était loin de leur plaire.
Mais voilà, il s'avère que j'ai craqué. A force d'avoir les nerfs sous pression et de pleurer chaque fois que je retrouvais mon kot, j'ai craqué. Je me suis mise à pleurer et à pleurer, à sombrer dans une sorte de dépression qui m'a fait peur. Et j'ai pris la décision de tout arrêter. C'était il y a 3 semaines.
Mes parents n'ont toujours pas compris, parce qu'ils n'ont rien vu venir. Je suppose que dans le fond, ils ne me soutiennent guère non plus, mais ils font comme si.
D'ici février, je vais donc aller bosser dans un programme spécial "jeunes" assez bien payé. Et dès septembre, j'entreprendrai des cours du soir pour devenir traiteur - organisateur de banquet (ce qui était mon rêve à la base), et peut-être que je pourrai combiner ça avec chocolatier - confiseur. 

Mais j'ai peur. Si j'me trompais ?
Vous savez, j'suis faite pour la vie d'famille. J'suis faite pour être avec un mec, passer beaucoup d'moments tendres avec lui. J'suis faite pour avoir des enfants et pour m'occuper d'eux ! Et je n'veux d'un rythme de tarés. Mon vrai rêve ? Ouvrir une maison d'hôtes, mais parait qu'on en vit pas. Mais au final, je m'demande si j'suis pas juste qu'une grosse paresseuse qui n'a aucune ambition dans la vie et qui voudrait juste fonder sa p'tite famille en ayant le fric qui  lui tombe sur la tête ! Mais même garder des gosses, ça me stimule plus que de rentrer dans le milieu professionel.
Qu'est-ce que j'ai ?! Et j'en ai tellement honte que j'ose même pas retourner chez ma psy pour lui poser toutes ces questions.
QU'EST-CE QUE JE VEUX ?

Alors franchement, j'sais pas. J'essaye de laisser ça en stand by pour le moment, mais j'peux pas ! J'ai tellement peur pour la suite. Puis mes parents m'ont habitué à vivre dans un certain confort niveau argent, et j'ai peur de devoir en sortir plus tard et de mal le vivre.
 

Et bref : HELP.

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